Je viens de terminer une série de deux romans de Chaim Potok :
Je m'appelle Asher Lev suivi par Le don d'Asher Lev.
Poignants.
Asher est un jeune juif hassidim de Brooklyn, pratiquant, qui respecte son père et sa mère. En bon juif, il porte les signes extérieurs de sa religion.
Mais Asher, c'est aussi un peintre inné. Il dessine comme il respire ; il est irrésistiblement peintre... ce qui dérange manifestement son père et va à l'encontre des préceptes de sa communauté.
Heureusement, le grand Rèbbe le comprend mieux que ses parents et décèle en lui un potentiel. Il lui fait rencontrer le célèbre peintre et sculpteur Jacob Kahn.
Curieux de tout, Asher s'évade dans les musées. Il se met à peindre des nus et des crucifixions... ce que son père ne comprend pas et ne peut accepter.
Confrontation entre fidélité à la tradition et violent besoin d'expression, de création...
Je n'en dirai pas plus... pour vous laisser le suspens de ces livres.
Et je terminerai en citant Chaïm Potok :
"Des millions de gens savent dessiner, mais il y n'y a pas d'art sans un cri jaillissant d'une façon particulière."
Bonne lecture... et un merci tout particulier à Ariane et Dominique qui m'ont fait découvrir ces ouvrages.