29 janvier 2009
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20:36
"La paix aurait pu être une fleur sauvage,
de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne.
La paix aurait pu être de ces fleurs des prés
que l'on trouve toutes faites un beau matin
au bord d'un chemin, au pied d'un arbre ou au détour d'un ruisseau.
Il aurait suffit de ramasser la paix
comme on ramasse des champignons
ou comme on cueille la bruyère ou la marguerite.
Au contraire,
la paix est un travail, c'est une tâche.
Il faut faire la paix comme on fait du blé.
Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose
et des siècles pour faire une vigne.
La paix n'existe pas à l'état sauvage :
il n'y a de paix qu'à visage humain."
Jean Debruyne.
Arlette m'a envoyé ce beau texte que je ne résiste pas à partager avec vous, les habitués ou ceux qui sont de passage par hasard.
Et je dédie ce texte à Brigitte, la fille d'Arlette, qui part très bientôt pour de nombreux mois en Amérique du Sud. Qu'elle trouve sur sa route beaucoup de paix à visage humain !
de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne.
La paix aurait pu être de ces fleurs des prés
que l'on trouve toutes faites un beau matin
au bord d'un chemin, au pied d'un arbre ou au détour d'un ruisseau.
Il aurait suffit de ramasser la paix
comme on ramasse des champignons
ou comme on cueille la bruyère ou la marguerite.
Au contraire,
la paix est un travail, c'est une tâche.
Il faut faire la paix comme on fait du blé.
Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose
et des siècles pour faire une vigne.
La paix n'existe pas à l'état sauvage :
il n'y a de paix qu'à visage humain."
Jean Debruyne.
Arlette m'a envoyé ce beau texte que je ne résiste pas à partager avec vous, les habitués ou ceux qui sont de passage par hasard.
Et je dédie ce texte à Brigitte, la fille d'Arlette, qui part très bientôt pour de nombreux mois en Amérique du Sud. Qu'elle trouve sur sa route beaucoup de paix à visage humain !