L'insu
L'invu
L'impensé
L'attendu
L'entendu
L'inespéré
François Cheng, Le livre du vide médian
B comme beauté...
L'insu
L'invu
L'impensé
L'attendu
L'entendu
L'inespéré
François Cheng, Le livre du vide médian
Il y a des moments où on a envie de douceur.
Un carré de chocolat, un rayon de soleil, une étreinte...
Douceur printanière
Même si une journée par an est bien peu de choses...
Pour vous, maman, mes soeurs, mes nièces et mes comme-si-c'était-mes-nièces
Pour vous, mes copines d'hier et d'aujourd'hui,
Pour vous,les femmes de la blogosphère qui passez par ici, par hasard ou habituellement.
Et pour toutes celles qui de par le monde ou près d'ici souffrent, se battent, pleurent...
Une pensée en cette journée de la femme.
Et je ne résiste pas à la tentation de partager avec vous un billet que Pierre Rabhi a publié il y a quelques mois sur son blog.
Le noisetier est content du temps qui passe.
Il est satisfait du temps qu'il fait.
Il pleut des fleurs.
Aujourd'hui, nouvelle offensive hivernale.
Il faut composer avec ce qui vient.
Et garder l'espoir de jours meilleurs.
Faire confiance aux premiers signes.
C'est la saison des pampilles et des fanfreluches.
Aulnes et noisetiers rivalisent en la matière !
Aulne en fleur : fleurs mâles, fleurs femelles et fruits de l'an dernier
Un pâle rayon de soleil à la mi-journée
a fait éclore les premières fleurs.
Séduite par la couleur,
à moins que ce soit par l'odeur,
l'abeille s'en donne à coeur joie,
affamée et gourmande.
Jusqu'à l'ivresse.
Ajout du 9 mars...
Il semblerait que ce ne soit pas une abeille mais une mouche éristale gluante. Merci Chantal pour cette précision.
Puisque l'éternité est notre espérance,
qu'elle soit aussi notre mémoire,
le point d'appui de chaque aujourd'hui.
Philippe Mac Leod, Sens et beauté
Nous ne sommes plus
simplement seuls
pliés sur nos colères
ou nos rancunes.
Mais reliés
à plus large
que nous :
un appel à être
un appel de l'être
qui est, qui était
et qui vient.
Survient alors
ce que nous n'avions pas
entendu
une passerelle jetée
vers une autre profondeur
vers un juste bonheur,
si nous osions
nous risquer
sur l'autre versant
de nos peurs.
C'est sur le sable du non-savoir
Dans l'absolue nudité du croire,
Que se tient la Présence
Qui délivre de l'errance.
Il suffirait d'un rien
pour goûter à cet éblouissement.
Francine Carillo, Vers l'inépuisable
Voir la vie en rose.
Pour cela,
je vous le concède,
il faut de bons yeux.
Et pourtant, le noisetier fait ce qu'il peut !