L'année se termine bien tragiquement pour de nombreuses populations du monde. Hommes, femmes et enfants, qui ne demandent qu'à vivre en paix, sont victimes de la haine et de la guerre.
Chez nous aussi, querelles de clochers et querelles de partis empoisonnent peu ou prou notre vie... sans aucune commune mesure bien sûr avec les atrocités subies en Palestine, au Congo ou ailleurs...
Que faire ?
Pas grand chose... et pourtant beaucoup !
Commencer sans tarder à semer autour de nous des graines de paix et de non-violence. Parce que c'est contagieux. Et même si la contagion nous paraît lente, ne pas baisser les bras, et espérer.
Rejoindre ainsi toutes celles et ceux qui font de la paix et de la non-violence une obsession quotidienne. Au-delà de toutes les personnes médiatisées, je pense à Ariane et Benoît, à Brigitte...
La prière de François d'Assise est d'une telle actualité que je ne résiste pas à l'envie de vous la partager, vous donnant ainsi l'occasion de la (re)découvrir.
Seigneur, fais de moi un artisan de ta paix,
là où est la haine, que je mette l'amour,
là où est l'offense, que je mette le pardon,
là où est la discorde, que je mette l'union,
là où est l'erreur, que je mette la vérité,
là où est le doute, que je mette la foi,
là où est le désespoir, que je mette l'espérance,
là où est l'injustice, que je mette la justice,
là où sont les ténèbres, que je mette la lumière,
là où est la tristesse, que je mette la joie.
Que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en donnant que l'on reçoit.
C'est en s'oubliant soi-même que l'on se retrouve soi-même.
C'est en pardonnant que l'on obtient le pardon.
C'est en mourrant que l'on ressuscite à la vie.
Plus que jamais, en 2009 - non, dès aujourd'hui - soyons des artisans de paix !
Pour que le ciel de tous redevienne limpide comme sur cette photo prise lors d'une randonnée en septembre.