B comme beauté...
Le noisetier est content du temps qui passe. Il est satisfait du temps qu'il fait. Il pleut des fleurs.
Aujourd'hui, nouvelle offensive hivernale. Il faut composer avec ce qui vient. Et garder l'espoir de jours meilleurs. Faire confiance aux premiers signes.
Puisque l'éternité est notre espérance, qu'elle soit aussi notre mémoire, le point d'appui de chaque aujourd'hui. Philippe Mac Leod, Sens et beauté
Eclat jaune dans la grisaille de l'humus, la fleur de pas-d'âne s'est montrée, impatiente, avant les feuilles. Un air de printemps ! Tussilage, Tussilago farfara
Déverrouiller les résistances, convoquer une autre attention que celle que l'on porte ordinairement sur ce que l'on voit, nous détourner brutalement de notre manière de voir. Stéphane Lambert, Marc Rothko - Rêver de ne pas être Regard sur des vieux s...
On les entendait encore à la nuit tombante : une musique née avant terme et comme jailie de la fosse d'orchestre avant que le concert ne débute. Tomas Tranströmer
Les portes de l'an, comme celles du langage, s'ouvrent sur l'inconnu. Hier soir tu m'as dit : demain il faudra tracer quelques signes, dessiner un paysage, tisser une trame sur la double page du jour et du cahier. Demain, à nouveau, il nous faudra inventer...
Au vent, les boucles anglaises. Chevelure décolorée. Il y a longtemps que les pois se sont envolés.
Méditer c'est regarder profondément dans le coeur des choses. Thich Nhat Hanh
Respirez doucement devant la flamme légère qui fait posément son travail de lumière. Dans la vie il y a aussi tant de choses à réenflammer ! G. Bachelard Doux Noël de paix à tous !
7 h 52 minutes et 8 secondes : le jour le plus court de l'année est derrière le dos. Une minute de soleil en plus : le jour allonge à nouveau. Espérance de printemps !
Il peut pleuvoir et tempêter, ce n'est pas cela qui importe, souvent une petite joie peut s'emparer de vous par un jour de pluie et vous inciter à vous retirer à l'écart avec votre bonheur. Knut Hamsum
Plus on va dans l'infime, plus on a de chances de trouver l'universel. Philippe Delerm.
Que la Nature est donc prodigue, bâtissant, démolissant, créant, détruisant, chassant chaque particule de matière de forme en forme, sans cette changeante, toujours aussi belle. John Muir, Un été dans la Sierra.
Mazette ! La massette a explosé de joie. Barbapapa. Barbe-à-papa.
Que nous reste-t-il sinon d'être vivants et de boire chaque matin au bol que le vent dépose en souriant sur la fenêtre de nos jours ? Francine Carillo, Braise de douceur
Coup de froid ? Il a courbé la tête. Il décline. C'est presque la fin.
Si le veut ton souffle nous serons chant Racines mêlées branches enlacées Toutes voix unique voie Tous échos unique houle Sur ta plage murmurante nous nous entendrons Silence François Cheng, Le long d'un amour
Les humains passent encore mais pas même les épouvantails ne sont droits Issa
Toute longue marche fait ainsi monter aux lèvres une poésie psalmodique, monocorde. Les psaumes sont toujours, essentiellement, psaumes du pèlerin, du marcheur. Frédéric Gros, Marcher, une philosophie
S'asseoir Goûter l'air frais Ecouter les bernaches Profiter de la lumière Pause
Profiter de la douceur de la mi-journée pour une dernière sortie avant l'hibernation Se laisser chauffer au soleil Et goûter la vie comme elle va. Bête à bon Dieu épicurienne
D'abord commencer par le plus urgent : vous ne pouvez pas sortir ainsi, sans aucune âme à vous mettre, sans aucun rire au fond des yeux. Christian Bobin
ce qui malgré tout console produisant du sens de la certitude en désoeuvrant le souffle c'est encore le vent qui féconde la beauté qu'on goûte en soi quand nous disons du bout des lèvres je m'assoiffe Gérard Titus-Carmel, Ici rien n'est présent
De l'or le long de l'eau dans l'amitié dans les pas partagés