4 mars 2011
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Je me suis échappée de la tour de béton où je passe trop de temps,
pour aller contempler les bourgeons de l'aubépine qui se déplient
et la lumière du coucher du soleil bienfaisant.
"Certes, c'est une vive jouissance qu'une course parmi les champs. Quel bonheur de jeter bas cette lourde chaîne de la vie habituelle et de s'échapper dans la campagne où l'on respire à l'aise, où l'on savoure la noble volupté d'une indépendance de quelques heures, où le coeur s'élève et les pensées tournent à la contemplation, où l'on est tout ravi de trouver, soi, l'homme, seul à seul avec la nature."
Maurice de Guérin, Le cahier vert.