Quelle joie d'assister le matin au lever du jour, chaque jour un peu plus tôt.
Principalement quand le ciel est clair.
Un autre signe tangible de la fin de l'hiver, de l'arrivée de la lumière.
Cette lumière qui jaillit et que Brel, ce poète de mon plat pays, chante si bien :
La lumière jaillira
Claire et blanche un matin
Brusquement devant moi
Quelque part en chemin
La lumière jaillira
Et la reconnaîtrai
Pour l'avoir tant de fois
Chaque jour espérée
La lumière jaillira
Et de la voir si belle
Je reconnaîtrai pourquoi
J'avais tant besoin d'elle
La lumière jaillira
Et nous nous marierons
Pour n'être qu'un combat
N'être qu'une chanson
La lumière jaillira
Et le j'inviterai
A venir sous mon toît
Pour y tout transformer
La lumière jailira
Et déjà modifié
Lui avouerai du doigt
Les meubles du passé
La lumière jaillira
Et j'aurai un palais
Tout ne change-t-il pas
Au soleil de juillet
La lumière jaillira
Et toute ma maison
Assise au feu de bois
Apprendra ses chansons
La lumière jaillira
Parsemant mes silences
De sourires et de joie
Qui meurent et recommencent
La lumière jaillira
Qu'éternel voyageur
Mon coeur en vain chercha
Et qui était en mon coeur
La lumière jaillira
Reculant l'horizon
La lumière jaillira
Et portera ton nom
Cette lumière qui, conjuguée à la douceur des températures, permettra à nos bords de chemins de reverdir, nous apportant des brassées de fleurs sauvages. En attendant, que cette lumière jaillise en vous, qui passez par ici !