8 novembre 2015
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12:45
Jour de vie. Le ciel aux fenêtres.
Le matin sur le seuil avec son air de jeune apache mi-rieur mi-las. Les avoines frémissent.
Le jour quitte l'origine mais sans presque bouger. L'immobilité des heures, leur fierté stupide. Leur effeuillement.
La vie assise sur sa tombe. L'odeur des feuilles, la lueur des buis, le train qui passe.
Jean Grosjean, in Cantilènes