Vous le savez peut-être déjà,
à deux pas de chez moi, il y a un étang
ou pour être plus précise un chapelet d'étangs et de mares.
L'écrin de verdure qui les entoure
constitue un véritable plaisir pour les yeux.
Alors que tout était encore gris il y a quelques jours,
le vert a fait sa grande apparition.
Les branches de saules, comme une pluie dorée,
sont désormais bien vertes quand on s'en approche.
Dimanche, les jumeaux étaient de sortie,
s'aventurant hardiment sur la berge.
A quelques coups de palme cependant
papa et maman ouette d'Egypte
veillaient.
Il n'y a pas qu'eux qui vieillaient...
Attentif aux moindres mouvements des pêcheurs,
le héron au long bec veillait aussi,
prêt à venir leur mendier quelque poisson.
Spectacle étonnant que ce grand volatile aux aguêts,
concentré sur la surface de l'eau,
s'apprêtant à décoler de son vol lourd mais élégant
dès que le moulinet avait commencé à rebobiner la ligne.
Pendant ce temps-là,
madame l'oie, contrairement à son habitude,
ignorait superbement les passants
et procédait à un grand nettoyage de printemps
jusque dans les moindres recoins.
Et les carpes en profitaient pour flirter avec la surface et faire des ronds dans l'eau.
Plus loin, le long d'un sentier sur lequel rares sont ceux qui se promènent, grenouilles et crapeaux, accompagnés d'une grande variété d'oiseaux, m'ont offert un superbe concert-promenade.
Magnifiques moments que ces surprises offertes par la nature, pleine de vie.