26 novembre 2009
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Elle a tout quitté, du jour au lendemain, pour rejoindre le fin fond de la Chine.
Elle voulait tout savoir sur la tradition de la peinture et être confrontée aux maîtres de la calligraphie, dans cette Chine dont le patrimoine artistique et culturel était réduit à néant par la révolution culturelle.
Elle a vécu la misère, la saleté, la maladie.
Elle en est revenue transformée.
Son expérience a forgé son inspiration.
Fabienne Verdier est aujourd'hui une artiste de renommée internationale. Ses toiles sont exposées jusque début janvier à Paris, dans la galerie Jaeger Bucher, dans le 3e arrondissement.
J'avais lu son livre, Passagère du silence. Et j'ai beaucoup aimé ses toiles.
"J'essayais d'entrer en communion avec l'esprit de la peinture (...). J'ai grandi intérieurement à parcourir ces images qui devenaient des entités vivantes. Je me suis éduquée à cette forme très savante de l'art, comme on s'éduque à écouter Mozart. Un lien se formait spontanément entre ce que j'essayais de comprendre avec la main dirigée par le coeur et ce que j'apprenais peu à peu avec mon oeil. Arrive un moment où tout cela se trouve réuni dans le même petit panier. J'ai appris à vivre un trait en le contemplant, comme on communique dans la musique."
Elle voulait tout savoir sur la tradition de la peinture et être confrontée aux maîtres de la calligraphie, dans cette Chine dont le patrimoine artistique et culturel était réduit à néant par la révolution culturelle.
Elle a vécu la misère, la saleté, la maladie.
Elle en est revenue transformée.
Son expérience a forgé son inspiration.
Fabienne Verdier est aujourd'hui une artiste de renommée internationale. Ses toiles sont exposées jusque début janvier à Paris, dans la galerie Jaeger Bucher, dans le 3e arrondissement.
J'avais lu son livre, Passagère du silence. Et j'ai beaucoup aimé ses toiles.
"J'essayais d'entrer en communion avec l'esprit de la peinture (...). J'ai grandi intérieurement à parcourir ces images qui devenaient des entités vivantes. Je me suis éduquée à cette forme très savante de l'art, comme on s'éduque à écouter Mozart. Un lien se formait spontanément entre ce que j'essayais de comprendre avec la main dirigée par le coeur et ce que j'apprenais peu à peu avec mon oeil. Arrive un moment où tout cela se trouve réuni dans le même petit panier. J'ai appris à vivre un trait en le contemplant, comme on communique dans la musique."