12 novembre 2013
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Tout cela était trop beau pour l'homme.
D'une beauté qui ne se laissait pas prendre.
Qui reculait vers des horizons indéfinis de beauté.
Il comprit qu'une fois de plus la nature lui échappait.
Car ce n'étais pas assez de promener ses yeux sur ces amples surfaces
qui se mesuraient silencieusement avec le ciel.
On avait beau les fixer avec tout son amour, on n'épuiserait jamais leur sens,
on n'irait jamais jusqu'au bout de ce qu'elles avaient pour mission de dire, de révéler.
Paul Gadenne, Siloé