B comme beauté...
Ciel nuageux, mer agitée. Ciel noir d'encre avant l'averse. Noir et pourtant étrangement bleu. Magnifique nuancier de gris colorés.
Le soleil s'est montré généreux. Elle avait oublié de se protéger. La voilà affublée d'un érythème solaire sérieux !
Aujourd'hui, j'ai chaussé mes lunettes roses. Le ciel est bas et désespérément gris. Le thermomètre est raplaplat. Et, en plus, un crachin d'une vraie journée d'automne. Et moi, j'ai décidé de voir la vie en rose !
Parce qu'après le mauvais temps, l'éclaircie finit par arriver. Parce qu'au travers des nuages, le soleil finit toujours par percer. Parce que même si le ciel paraît terne, il est des moments de grand bonheur. Merci.
Dopé grâce aux récentes averses, le maïs s'épanouit, robuste et élancé. Bravo aux perspicaces qui l'avaient reconnu !
Le mystère semble planer sur la photo d'hier. Pour vous mettre sur la piste, voici un indice. A suivre...
Le poème de la création ne s'arrête jamais, mais rares sont les oreilles capables de le capter. Henry-David Thoreau Toute petite, elle se fait discrète le long du chemin... Petite centaurée commune Centaurium erythraea
Chaque jour il faut danser, fût-ce seulement par la pensée. Nahman de Braslav Celui-ci a dansé toute la nuit, sur les rythmes effrénés, endiablés. Il est tout décoiffé...
Cheveux au vent, il regarde défiler les nuages. Espoir d'éclaircie...
Sans voix, je m'émerveille devant une telle délicatesse. "Il y a des moments où on reste sans voix. C'est là que commence la danse." Pina Baush
Pluies abondantes. Les gastéropodes ont retrouvé leur dynamisme. Entrainement de gymnastique : il y en a même qui s'essaient aux barres parallèles.
Le pèlerin n'est pas parfait, il est perfectible, c'est pour cela qu'il marche. Il faut tant de chaos pour faire une étoile... Jean-Yves Leloup, L'assise et la marche C'est pour cela que je marche aussi...
En tenue d'apparat Il a revêtu sa collerette légère Prêt pour la fête... Plaintain lancéolé, Plantago lanceolata
Une autre prairie Et, au-delà de ses talus, Une autre prairie, Encore, encore, Et puis la lande. Guillevic à quelques pas de chez moi une autre prairie lumineuse
Cirse des champs, Cirsium arvense. Petit matin d'été... Bigre ! quelle humidité après la pluie de la nuit. Bel été à vous tous qui passerez par ici.
Ce qui peut se dire ne se dira pas Ce qui ne le peut sera dit sans cesse Quel jour quelle nuit quel moment d'oubli Surgi du tréfonds le pur dit humain Rompant les entrailles à fleur de peau, d'âme Transmuant tout désir, en appel-écho. François Cheng.
Le repas était délicieux. Abondant aussi. La bestiole ne s'est pas fait prier. Elle s'est laissé aller. Et tout y est passé.
Séneçon jacobée, Senecio jacobaea Fontaine. Soleil clair, soleil écolier. Et ce matin, pas le moindre reflet de sang ou de feu, par la moindre colère, pas la plus petite tentation ! Fontaine, au premier soleil. Philippe Jaccottet, Cahier de verdure -...
A ras de terre Chanter mon solo Comme le pissenlit Que je voudrais être Au fond du jardin. Guillevic
Emerveillée... Je n'ai pas résisté. Fascinée devant cette beauté. Frappée par ce cercle presque parfait. Avez-vous une idée de ce que c'est ?
Qui sait nous donner une joie aussi pure que celle prodiguée par la vue d'un petit nuage blanc dans le ciel bleu ? Christian Bobin
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. Anaïs Nin
C'est la saison des pampilles et des fanfreluches. Aulnes et noisetiers rivalisent en la matière ! Aulne en fleur : fleurs mâles, fleurs femelles et fruits de l'an dernier
L'insu L'invu L'impensé L'attendu L'entendu L'inespéré François Cheng, Le livre du vide médian
Voir la vie en rose. Pour cela, je vous le concède, il faut de bons yeux. Et pourtant, le noisetier fait ce qu'il peut !