Ce chemin
personne ne le prend
que le couchant d'automne
Bashô
B comme beauté...
Ce chemin
personne ne le prend
que le couchant d'automne
Bashô
La plage est presque déserte.
Loin de l'agitation de la ville, j'ai laissé stress et liste de mille et une choses à faire à la maison.
Marcher, respirer.
Goûter l'infini.
Immensité et beauté de la nature.
Silence.
Un silence tout relatif.
Un silence habité de bruits : celui du sac et du ressac de la mer, celui des cris des goélands, celui du vent qui siffle le long des oreilles, celui du sable qui s'encourt sur la plage.
Silence bruyant ou tumulte silencieux...
J'aime ce silence.
J'aime ces bruits.
Je suis allée sur la plage.
J'ai marché le long des vagues,
entre le cap Gris-Nez et le cap Blanc-Nez.
Je suis allé sur la plage,
J'ai marché le long des vagues.
Je vais et je marche
Pour être compagnon de l'océan,
Avec l'espoir qu'il m'aidera
A trouver comment écrire sur lui.
Et sans doute,
Me connaîtrai-je mieux alors.
Guillevic, Art poétique
En bordure du domaine dont je vous ai parlé hier, jadis domaine de chasse des Ducs de Brabant, le roi Léopold II fit bâtir un splendide bâtiment qui abrite le Musée Royal de l'Afrique Centrale. Bâtiment aux allures semblables à celles du Petit Palais à Paris.
Ce musée abrite d'étonnantes collections, dont les archives de l'explorateur Stanley.
3 novembre : fête de Saint Hubert. A cette occasion, "messe sonnée" à l'église du Sablon à Bruxelles et à l'abbatiale de Saint-Hubert.
Merci à Sr B. pour la photo.
Bruxelles est une capitale très verte, émaillée de nombreux poumons verts !
Tervuren en est un. Certes, les puristes diront que ce n'est plus Bruxelles... d'accord, mais cette commune est contigüe. Et les bruxellois profitent largement de cet endroit magnifique qui longe la forêt de Soignes.
Certains prétendent que c'est à Tervuren que Saint-Hubert est décédé en 727. Une chapelle lui est aujourd'hui dédiée.
Poumon vert pour la ville, les arbres y croissent majestueusement le long des étangs en enfilade. Un lieu où il fait bon s'y balader, à n'importe quelle saison !
En ce jour de Toussaint,
douces pensées pour ceux qui ne sont plus là...
Puisque tout ce qui est de vie
Se relie
Nous consentirons
A la marée qui emporte la lune
A la lune qui ramène la marée
Aux disparus sans qui nous ne serions pas
Aux survivants sans qui nous ne serions pas
Aux appels qui diminuent
Aux silences qui continuent
Aux regards figés par les frayeurs
Au bout desquelles un chant d'enfant revient
A ce qui revient et ne s'en va plus
A ce qui revient et se fond dans le noir
A chaque étoile perdue dans la nuit
A chaque nuit d'une vie
A chaque minute
D'une seule nuit
Où se réunit
Tout ce qui se relie
A la vie privée d'oubli
A la mort abolie
François Cheng, Qui dira notre nuit
Le grand orfèvre déborde de créativité
pour le plus grand plaisir des promeneurs
et des photographes.
Profusion d'ors !
Dans la grisaille des écorces ternes,
Dame Nature est attentionnée :
elle a prévu des bâtons rouges !
Branches de fusain :
éclats de couleur pour les jours moroses.
Asters.
Elles sont parmi les dernières.
Elles bravent le vent et les nuits fraîches.
Elles résistent au temps qui passe.
Pour combien de temps encore ?
Jusqu'aux premiers assauts de l'hiver.
Asters.
Gouttes d'or.
La nature nous offre mille présents.
Pour nous faire patienter jusqu'au printemps.